PSU / UQAM 2015
Agriculture MTL-PDX
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L'agriculture Urbaine, l'école de la vie

8/30/2015

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En plus d’apporter une certaine sécurité alimentaire, de verdir la ville et d’offrir une activité qui incite à vivre une vie saine, l’agriculture urbaine peut offrir aux jeunes citadins une ouverture vers le monde du travail. Étant une activité nécessitant une variété de compétences et talents, l’agriculture urbaine est un outil intéressant pour apprendre aux jeunes montréalais comment cultiver leur propre nourriture, comment travailler en collaboration et même comment gérer leur temps et prendre confiance en leurs propres habiletés. Pour les étudiant(e)s fréquentant un cégep ou une université où l’on pratique l’agriculture urbaine (par exemple le cégep du Vieux Montréal, l’UQAM et l’UdeM), c’est sur le campus même que le premier contact avec cette activité peut avoir lieu. Cependant, pour celles et ceux qui souhaitent un milieu d’apprentissage plus encadré, on est si choyé(e)s de vivre dans une ville comme Montréal où ces opportunités sont nombreuses. Les jeunes montréalais qui souhaitent apprendre les dessous de l’agriculture urbaine peuvent ce faire, pour ne nommer que trois programmes de formation des plus reconnus et bien établis, soit à la Ferme D-Trois-Pierres, à City Farm School ou bien au Santropol Roulant.

Ferme D-Trois-Pierres
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Source: Flickr Montréal Métropole Durable
D-Trois-Pierres est une organisation à but non-lucratif, fondée par Rachel Jetté, sœur de Congrégation Sainte-Croix, ayant pour mission de favoriser l’insertion sociale et l’accès à l’emploi à des jeunes adultes. L’organisation offre des emplois à temps plein dans les secteurs de l’agriculture et de la restauration, ainsi que dans les secteurs des services techniques, administratifs et dans le service à la clientèle sur deux campus : à la ferme écologique du parc-nature Cap-Saint-Jacques et à Boscoville. Une centaine de jeunes occupent ces emplois à travers l’année, chaque poste ayant une durée de 32 semaines. Le recrutement se fait à travers Emploi Québec et les jeunes sont payés pour travailler 35h/semaine au salaire minimum. À la fin de leur emploi, ils peuvent recevoir une certification ou bien un diplôme à travers le Ministère de l’éducation. Presque tous réussissent à trouver un emploi par la suite, et quelques uns restent au sein même de D-Trois-Pierres où ¾ des employé(e)s sont des ancien(ne)s étudiant(e)s. Pendant la durée de leur emploi, les jeunes peuvent recevoir du support, notamment de la part de travailleurs sociaux, mais aussi des employés qui ont la réussite des jeunes à coeur. De plus, l’organisme offre un suivi pour les jeunes jusqu’à deux ans après leur graduation du programme.

Concordia City Farm School
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Source: Concordia Greenhouse
City Farm School, une initiative sous l’ombrelle de Concordia Greenhouse, est un programme qui vise le développement de l’expertise en agriculture urbaine à Montréal. Le programme en est à sa 5ème année. Deux formations sont ouvertes à toutes et tous : market gardener internship et schoolyard gardener internship. Le premier stage vise à prendre des étudiants sans expérience en agriculture et leur apprendre comment gérer une ferme urbaine, dès la plantation de semis dans la serre jusqu’à la vente des produits au marché fermier sur le campus Loyola et à la planification de la prochaine saison. Le deuxième stage vise apprendre aux étudiants les bases de l’agriculture urbaine et la facilitation d’ateliers avec les enfants pour qu’ils ou elles puissent partager ces nouvelles connaissances avec des jeunes étudiant dans des écoles primaires. Ces deux stages ont une durée de 8 mois à temps partiel, permettant aux stagiaires de prendre part à une saison agricole complète. Environ 16 stagiaires par année sont accepté(e)s en tout pour les deux spécialisations. Chaque stagiaire doit contribuer un montant de $450 pour aider l’organisation à subventionner la formation théorique offerte.

Santropol Roulant
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Source: Chris Henschen
Le Santropol Roulant est un centre alimentaire qui utilise la nourriture pour briser l’isolement entre générations et cultures, notamment à travers un programme de popote roulante, depuis 20 ans maintenant. L’intergénérationalité au cœur de ses activités, le Roulant vise à aider tant les jeunes montréalais que les montréalais plus âgés vivant avec une perte d’autonomie. Son volet d’engagement des jeunes se dessine, entre autres, à travers le programme d’agriculture urbaine de l’organisation. Une variété d’opportunités est offerte aux jeunes adultes pour favoriser leur engagement au niveau dont ils le souhaitent. Cette année, le Roulant offre des emplois rémunérés, d’une durée variant de 3 à 8 mois, à 3 stagiaires en agriculture urbaine qui apprennent à gérer des jardins urbains, 1 apprentie fermière ainsi que 3 stagiaires qui travaillent à la ferme peri-urbaine située dans l’ouest de l’ile de Montréal et 1 stagiaire en agriculture peri-urbaine et coordination de marché fermier. Ces stagiaires sont encouragés à participer au processus de décision horizontal mis en place par le Roulant et à prendre part dans l’organisation d’événements ou autres projets qui ne sont pas nécessairement directement liés aux activités de stage. Et finalement, les opportunités de bénévolat ou de ‘work-share’ ne manquent pas pour ceux qui peuvent seulement s’investir quelques heures par semaine.

La valeur de ces programmes de formation en agriculture est énorme puisqu’ils créent non seulement des agriculteurs compétents qui formeront potentiellement la nouvelle génération de fermiers urbains, mais aussi car ils donnent à beaucoup d’entre nous l’opportunité de vivre une expérience de travail dans un milieu complexe qui nécessite la concertation et collaboration de nombreux acteurs. L’agriculture urbaine, comme beaucoup d’autres entreprises, est à son meilleur lorsque beaucoup de têtes se penchent pour trouver les meilleures solutions pour aider ceux qui sont le plus dans le besoin. Quel meilleur cadeau peut on offrir à un(e) jeune adulte urbain(e) que de l’aider à créer des liens concrets avec sa communauté et de lui donner les habiletés pour mettre en marche ses propres idées et projets pour améliorer la ville?

Claudia
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Evolution of urban agriculture projects over a decade: Le milieu universitaire est une pouponnière pour les projets d'agriculture urbaine

8/29/2015

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A Frenglish perspective on urban agriculture ''gouvernance'' and ''évolution''
Education is an ongoing, never ending, activity. L'homme apprend par ses erreurs, pour autant qu'il ait la chance d'expérimenter. Universities are a great place for grown ups to pursue learning through involvement, trial and error, before creeping our in the "real world" to change societies. Tandis que le secteur universitaire est un milieu de croissance personnelle et interpersonnelle qui se veut libéral (dans le sens d'ouverture), on y apprend aussi à vivre dans une structure hiérarchique. Urban agriculture, or more encompassing sustainability initiatives, exhibit a wide breadth of organisational structures that grow and evolve whithin university communities. 
Evolution of the R4 Composting project in the Concordia Greenhouse from early 2000 to 2008.
To catch of glimpse of this diversity, let’s ask ourselved a few questions: D'abord, la communauté universitaire est-elle restreinte aux étudiants, corps professoral et personnel de soutien (sensus strictu) ou englobe-t-elle aussi les voisins qui voient le campus depuis leur salon (citation d'Alexandre Beaudoin, PAUSE, UdeM)? Even among the university users themselves, should initiatives be solely driven and supported by and for students (i.e. CRAPAUD, UQAM); is it desirable to have university staff strongholding initiatives against depressive waves in the summer months or when student organisations partly dissolve under narrow visioned leadership (i.e. UdeM); or are arising mixed governance structures created through deep mutual collaborative efforts solely positive (i.e. Sustainable Concordia)? 
Opening of the Concordia Atrium in 2009: (left) The instigator, Diana Kirkwood. (center) Some more good publicity for Concordia which rains back as more support for student led initiatives, here posing for L'Actualité. (right) Newly renovated and welcoming public space, the Atrium is born. Check out the small Fig tree in the pot on the left of the image.
The Concordia Greenhouse in 2015: The vermicomposting tables (left) and worm reproduction beds (center) now serve to grow herbs. The fig tree is now massive (right) and makes the joy of the Greenhouse Coordinator!
Au sein de ces entités aux chartes variées qui entretiennent des liens plus ou moins étroits avec les directions universitaires et des organisations d’agriculture urbaine locales, le thème des organisations à but non-lucratif, de coopérative de travail (i.e. Miel Montréal) ou plus entreprenariale (i.e. Alvéole - ai-je entendu dire capitaliste?) cohabitent et se confrontent parfois. Just like mini-societies, universities are diversified places, and the growing urban agriculture movement fluctuates between loose organic structures to highly vertically integrated programs nested within higher administrative strategic planning. 
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The large scale composting system launched at Concordia in 2008 was born from a collaborative effort. A student led and research program was adopted by Facilities Management. Everyone was proud. Photo credit: Concordia University.
Reste à assurer la durée de ces associations et ce qui ressort comme une force pérenne c'est la flexibilité et l'ouverture qui permettent une fluidité dans les objectifs, la gouvernance et les projets. Nothing’s created, nothing’s lost, everything transforms. It’s been amazing to return to Concordia where I’ve learned so much, by trial and error, in various sustainability initiatives. Dans la serre du 13e étage du pavillon Hall, j’ai sué à grosses gouttes en contribuant à la conception d’un système de vermicompostage et de l’Atrium, ce lieu accueillant pour tout la communauté. Climing back up the dark steps to the greenhouse door, my heart stopped to beat for a second : What has happened since I left six years ago? Ce que j’y ai vu m’a fait sourire: d’autres après moi se sont approprié cet étage et l’ont transformé à leur image. The space was nothing like it used to be, but I could still see the vermicomposting beds transformed into production planters and the giant fig tree I planted that made the sweet joy of today’s Greenhouse Coordinator — I’ve never even tasted a single fruit, the plant was so young when we brought it up there!
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Behind Hingston Hall circa 2005: Grass and a compost pile!
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Same place, near Hingston Hall, ten years later in 2015. Lots of vegetables... and a compost pile!
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Near people's potato garden circa 2005: Grass and a gigantic wooden box composter.
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Same place, near People's Potato Garden, ten years later in 2015. Tons of squash and garlic grew in the once grassed terrain.
J’ai aussi vu que la vie humaine était une grande roue qui tourne et que plus ça change, plus c’est pareil. After planning the implementation of a large-scale on-site composter at the Loyola campus to evolve from the small wooden box bins, I saw City Farm School proudly introduce… their multiple composting units made of recycled pallets. Mais avec du recul, on apprécie mieux les changements dans notre vie. J’ai grandi, donné et appris beaucoup en travaillant entre l’arbre et l’écorce (les groupes étudiants et l’administration qui forment ensemble Sustainable Concordia), et j’ai toujours senti avoir perdu une petite partie de moi-même en quittant ce milieu vibrant pour d’autres aventures. But it was for the best, it left the space for other creators to learn how to innovate, within this urban agriculture university community movement.

Text by Louise Hénault-Ethier
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Collective Gardens & Community Gardens

8/28/2015

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If you're not familiar with urban agriculture, it might be quite hard to tell the difference between a collective and community garden at first glance. In our time in Montreal, we encountered three major organizational models for urban agriculture. The first is the community garden which is typically established as a membership-based nonprofit with assigned individual garden plots. Community gardens typically have a long wait list--two years or more in many neighborhoods--but allow a degree of autonomy and freedom in growing culturally relevant and useful foods. Community gardens are administered typically by a board that contains a President, Vice President, and Treasurer. Listen below to hear more about how one garden--La Pointe Verte in Pointe-Saint-Charles--is structured.

The next type of urban agriculture organization is a collective , which is managed by a group of individuals according to an agreed upon structure. Rather than individual plots, the garden members work together to decide what to plant and they provide work in exchange for some of the garden's produce and the learning experience it provides. Typically, collectives make decisions in a more horizontal leadership structure. Rather than a President or other positions, collectives tend run the garden through specializations as opposed to official hierarchy. See below as Alexandre from Miel Montreal explains the structure of their beekeeping collective. Apologies, the audio is a bit windy at times.
The next type of model for urban agriculture is the business model. We will delve more into the nuances of the profit motive as it relates and contrasts with the collective and non-profit structures detailed here.

Adam
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agRICULTURE URBAINE À MONTRÉAL : PETITES INITIATIVES, GRANDE COMMUNAUTÉ

8/26/2015

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Jardin collectif  de la Pointe Verte
Jardin collectif de la Pointe Verte

Depuis quelques années, nous entendons de plus en plus parler de l’agriculture urbaine (AU) mais en réalité nous ne pouvons imaginer à quel point elle devient présente dans la vie des petites communautés montréalaises. L’AU est pratiquée partout à Montréal, le moindre espace (au bords des routes, sur les toits, sur les sols contaminés et dans des terrains abandonnés ou non exploités) est convoité pour la pousse des légumes, fruits et fines herbes. Selon le  de sondage de la Division du développement durable de la Ville de Montréal menée par le Bureau d’Intervieweurs professionnels (BIP) en 2013, 42 % des Montréalais de 18 ans et plus la pratique sur un total de 128.84 hectares de terre. 
Au cours de la semaine dernière nos avons alors parcourus les routes de Montréal à la découverte de ces initiatives en agriculture urbaine. Initiatives ayant toutes un point commun, car axé sur le rôle multifonctionnel de celle-ci. À cet effet, pour la plupart des intervenants rencontrées,  les fonctions de l’AU liées à l’éducation, l’insertion sociale et la sécurité alimentaire étaient le plus souvent avancées. Ici,  l’aspect économique n’est pas tellement mis en avant et donc ne relève pas d’une priorité. Bien que de multiples exemples nous ont été démontré, au fur et à mesure de nos rencontres, dans ce premier blog, nous nous attarderons à deux initiatives marquants afin d'avoir un aperçu de ce qui se fait en terme d'AU à Montréal.


- Projet quartier nourricier centre-sud : l’initiative FRUIXI. FRUIXI existe depuis 4 ans maintenant. Comme l’a expliqué Maxime St-Denis, un des principaux collaborateurs au projet, c’est d’abord un complément au marché fermier (fixe) dans la mesure où son objectif principal est la vente des produits et aliments bio, transportés par vélos dans plusieurs parcs, hôpitaux, centre de la petite enfance et centre de retraites. C’est une sorte de marché mobile qui favorise l’accessibilité et la consommation des fruits et légumes frais cultivés localement. . Ainsi, de part leur pointe de vente stratégique, ce projet permet d’assurer une certaine sécurité alimentaires aux personnes vulnérables (enfants, ainés ou personnes âgées). FRUIXI est financé par les arrondissements (Ville-Marie et plateau Mont-Royal), la Caisse d’économie solidaire Desjardins, le programme de soutien aux organismes communautaires et autres donateurs privés.

- Santropol roulant : centre alimentaire  crée en 1995 et axée uniquement sur la production, la conservation et la distribution des aliments, le Santropol roulant se donne comme objectif ou mission d’assurer une certaine sécurité alimentaire aux personnes en perte d’autonomie (retraité, handicapées, etc.). En effet,  grâce à des activités comme la popote roulante ou les paniers bios, chaque jour c’est plus de 100 repas préparés et livrés, 25 bénévoles actifs et 100 conservations  fournies aux clients. À travers, Santropol roulant une foule de services et de projets ont été développés tels que mais nous n’en retenons que 2 ayant suscité notre intérêt   à savoir : les paniers bios ou le collectif fruit défendu. Le premier consiste à la formation d’un panier constitués des produits biologiques, fruits et légumes venant de la ferme Senneville (appartenant à l’organisation), livrés en moyenne une fois par semaine aux clients inscrits et ayant une valeur marchande de 20 à 27 dollars.  Le second, collectif fruits défendus est une communauté de cueilleurs bénévoles dont la tache principale consiste à récolter des fruits qui autrement seront jetés. Si au départ en 2011, le projet comptait 8 arbres et 10 bénévoles, aujourd’hui ce sont près de 250 arbres et 160 propriétaires inscrits dans la base de données. Les fruits récoltés seront aussi distribués en trois parties égales allant propriétaire de l’arbre, aux cueilleurs bénévoles et à un organisme sans but lucratifs.

À travers  ces multiples rencontres, discussions et découvertes, nous  constatons à quel point l’agriculture urbaine s’approprie non seulement le territoire montréalais mais aussi de plus en plus les communautés les gouvernements et politiques renforçant ainsi toute leur légitimité. 

Alexandra 

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    We're a group of graduate students from Portland State University, l'Université du Québec à Montréal, and l'Université de Montréal. We're studying urban agriculture in Portland, Oregon and Montréal, Québec. Follow along as we document our research during the summer and fall of 2015!

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