Jardin collectif de la Pointe Verte
Depuis quelques années, nous entendons de plus en plus parler de l’agriculture urbaine (AU) mais en réalité nous ne pouvons imaginer à quel point elle devient présente dans la vie des petites communautés montréalaises. L’AU est pratiquée partout à Montréal, le moindre espace (au bords des routes, sur les toits, sur les sols contaminés et dans des terrains abandonnés ou non exploités) est convoité pour la pousse des légumes, fruits et fines herbes. Selon le de sondage de la Division du développement durable de la Ville de Montréal menée par le Bureau d’Intervieweurs professionnels (BIP) en 2013, 42 % des Montréalais de 18 ans et plus la pratique sur un total de 128.84 hectares de terre.
Au cours de la semaine dernière nos avons alors parcourus les routes de Montréal à la découverte de ces initiatives en agriculture urbaine. Initiatives ayant toutes un point commun, car axé sur le rôle multifonctionnel de celle-ci. À cet effet, pour la plupart des intervenants rencontrées, les fonctions de l’AU liées à l’éducation, l’insertion sociale et la sécurité alimentaire étaient le plus souvent avancées. Ici, l’aspect économique n’est pas tellement mis en avant et donc ne relève pas d’une priorité. Bien que de multiples exemples nous ont été démontré, au fur et à mesure de nos rencontres, dans ce premier blog, nous nous attarderons à deux initiatives marquants afin d'avoir un aperçu de ce qui se fait en terme d'AU à Montréal.
- Projet quartier nourricier centre-sud : l’initiative FRUIXI. FRUIXI existe depuis 4 ans maintenant. Comme l’a expliqué Maxime St-Denis, un des principaux collaborateurs au projet, c’est d’abord un complément au marché fermier (fixe) dans la mesure où son objectif principal est la vente des produits et aliments bio, transportés par vélos dans plusieurs parcs, hôpitaux, centre de la petite enfance et centre de retraites. C’est une sorte de marché mobile qui favorise l’accessibilité et la consommation des fruits et légumes frais cultivés localement. . Ainsi, de part leur pointe de vente stratégique, ce projet permet d’assurer une certaine sécurité alimentaires aux personnes vulnérables (enfants, ainés ou personnes âgées). FRUIXI est financé par les arrondissements (Ville-Marie et plateau Mont-Royal), la Caisse d’économie solidaire Desjardins, le programme de soutien aux organismes communautaires et autres donateurs privés.
- Santropol roulant : centre alimentaire crée en 1995 et axée uniquement sur la production, la conservation et la distribution des aliments, le Santropol roulant se donne comme objectif ou mission d’assurer une certaine sécurité alimentaire aux personnes en perte d’autonomie (retraité, handicapées, etc.). En effet, grâce à des activités comme la popote roulante ou les paniers bios, chaque jour c’est plus de 100 repas préparés et livrés, 25 bénévoles actifs et 100 conservations fournies aux clients. À travers, Santropol roulant une foule de services et de projets ont été développés tels que mais nous n’en retenons que 2 ayant suscité notre intérêt à savoir : les paniers bios ou le collectif fruit défendu. Le premier consiste à la formation d’un panier constitués des produits biologiques, fruits et légumes venant de la ferme Senneville (appartenant à l’organisation), livrés en moyenne une fois par semaine aux clients inscrits et ayant une valeur marchande de 20 à 27 dollars. Le second, collectif fruits défendus est une communauté de cueilleurs bénévoles dont la tache principale consiste à récolter des fruits qui autrement seront jetés. Si au départ en 2011, le projet comptait 8 arbres et 10 bénévoles, aujourd’hui ce sont près de 250 arbres et 160 propriétaires inscrits dans la base de données. Les fruits récoltés seront aussi distribués en trois parties égales allant propriétaire de l’arbre, aux cueilleurs bénévoles et à un organisme sans but lucratifs.
À travers ces multiples rencontres, discussions et découvertes, nous constatons à quel point l’agriculture urbaine s’approprie non seulement le territoire montréalais mais aussi de plus en plus les communautés les gouvernements et politiques renforçant ainsi toute leur légitimité.
Alexandra
Depuis quelques années, nous entendons de plus en plus parler de l’agriculture urbaine (AU) mais en réalité nous ne pouvons imaginer à quel point elle devient présente dans la vie des petites communautés montréalaises. L’AU est pratiquée partout à Montréal, le moindre espace (au bords des routes, sur les toits, sur les sols contaminés et dans des terrains abandonnés ou non exploités) est convoité pour la pousse des légumes, fruits et fines herbes. Selon le de sondage de la Division du développement durable de la Ville de Montréal menée par le Bureau d’Intervieweurs professionnels (BIP) en 2013, 42 % des Montréalais de 18 ans et plus la pratique sur un total de 128.84 hectares de terre.
Au cours de la semaine dernière nos avons alors parcourus les routes de Montréal à la découverte de ces initiatives en agriculture urbaine. Initiatives ayant toutes un point commun, car axé sur le rôle multifonctionnel de celle-ci. À cet effet, pour la plupart des intervenants rencontrées, les fonctions de l’AU liées à l’éducation, l’insertion sociale et la sécurité alimentaire étaient le plus souvent avancées. Ici, l’aspect économique n’est pas tellement mis en avant et donc ne relève pas d’une priorité. Bien que de multiples exemples nous ont été démontré, au fur et à mesure de nos rencontres, dans ce premier blog, nous nous attarderons à deux initiatives marquants afin d'avoir un aperçu de ce qui se fait en terme d'AU à Montréal.
- Projet quartier nourricier centre-sud : l’initiative FRUIXI. FRUIXI existe depuis 4 ans maintenant. Comme l’a expliqué Maxime St-Denis, un des principaux collaborateurs au projet, c’est d’abord un complément au marché fermier (fixe) dans la mesure où son objectif principal est la vente des produits et aliments bio, transportés par vélos dans plusieurs parcs, hôpitaux, centre de la petite enfance et centre de retraites. C’est une sorte de marché mobile qui favorise l’accessibilité et la consommation des fruits et légumes frais cultivés localement. . Ainsi, de part leur pointe de vente stratégique, ce projet permet d’assurer une certaine sécurité alimentaires aux personnes vulnérables (enfants, ainés ou personnes âgées). FRUIXI est financé par les arrondissements (Ville-Marie et plateau Mont-Royal), la Caisse d’économie solidaire Desjardins, le programme de soutien aux organismes communautaires et autres donateurs privés.
- Santropol roulant : centre alimentaire crée en 1995 et axée uniquement sur la production, la conservation et la distribution des aliments, le Santropol roulant se donne comme objectif ou mission d’assurer une certaine sécurité alimentaire aux personnes en perte d’autonomie (retraité, handicapées, etc.). En effet, grâce à des activités comme la popote roulante ou les paniers bios, chaque jour c’est plus de 100 repas préparés et livrés, 25 bénévoles actifs et 100 conservations fournies aux clients. À travers, Santropol roulant une foule de services et de projets ont été développés tels que mais nous n’en retenons que 2 ayant suscité notre intérêt à savoir : les paniers bios ou le collectif fruit défendu. Le premier consiste à la formation d’un panier constitués des produits biologiques, fruits et légumes venant de la ferme Senneville (appartenant à l’organisation), livrés en moyenne une fois par semaine aux clients inscrits et ayant une valeur marchande de 20 à 27 dollars. Le second, collectif fruits défendus est une communauté de cueilleurs bénévoles dont la tache principale consiste à récolter des fruits qui autrement seront jetés. Si au départ en 2011, le projet comptait 8 arbres et 10 bénévoles, aujourd’hui ce sont près de 250 arbres et 160 propriétaires inscrits dans la base de données. Les fruits récoltés seront aussi distribués en trois parties égales allant propriétaire de l’arbre, aux cueilleurs bénévoles et à un organisme sans but lucratifs.
À travers ces multiples rencontres, discussions et découvertes, nous constatons à quel point l’agriculture urbaine s’approprie non seulement le territoire montréalais mais aussi de plus en plus les communautés les gouvernements et politiques renforçant ainsi toute leur légitimité.
Alexandra