Depuis trois jours, nous visitons des projets d’agriculture urbaine à Montréal. Un objectif est récurent : l’éducation et la sensibilisation. Quel lien existe-t-il entre l’éducation et la production d’aliments ?
Un de nos premiers rapports au monde passe par l’alimentation. Autrefois, ce rapport au monde s’établissait normalement par la production d’aliments et leur transformation au sein du foyer. Le lien entre la nature productive et notre survie était vécue quotidiennement. Avec le développement du système agro-industriel qui prédomine actuellement, ce rapport entre la nature et notre besoin alimentaire est de plus en plus flou pour une partie de la population. Cette coupure se constate chez l’enfant qui ignore qu’une tomate est le fruit d’une plante. Cet exemple démontre la pertinence d’utiliser les projets d’agriculture urbaine dans une optique éducationnelle pour rétablir ces liens entre l’humain et son environnement. Plusieurs solutions sont mises de l’avant par les porteurs de projets rencontrés.
Un de nos premiers rapports au monde passe par l’alimentation. Autrefois, ce rapport au monde s’établissait normalement par la production d’aliments et leur transformation au sein du foyer. Le lien entre la nature productive et notre survie était vécue quotidiennement. Avec le développement du système agro-industriel qui prédomine actuellement, ce rapport entre la nature et notre besoin alimentaire est de plus en plus flou pour une partie de la population. Cette coupure se constate chez l’enfant qui ignore qu’une tomate est le fruit d’une plante. Cet exemple démontre la pertinence d’utiliser les projets d’agriculture urbaine dans une optique éducationnelle pour rétablir ces liens entre l’humain et son environnement. Plusieurs solutions sont mises de l’avant par les porteurs de projets rencontrés.
Au Jardin communautaire Basile Patenaude, on s’intéresse particulièrement à faire une place à la cinquantaine d’enfants fréquentant le jardin. Ils ont d’ailleurs participé aux décisions pour l’aménagement de ce coin qui leur est réservé. Légumes, fruits, hôtels à insectes et plantes aquatiques l’agrémentent.
Au jardin collectif du Cégep du Vieux Montréal, on expérimente la culture de plantes maraîchères, l’autogestion et l’implication citoyenne.
Le co-fondateur d’Alvéoles, compagnie accompagnant des clients résidentiels et institutionnels dans la gestion d’une ruche d’abeilles, change notre rapport à l’environnement en rapprochant l’humain et les abeilles pour lutter contre les peurs dues à l’incompréhension de ces pollinisateurs.
À la serre de l’Université Concordia, on y contemple bananiers, figuiers, poissons rouges, prototypes d’aquaculture, de jardins verticaux et l’on y encourage l’expérimentation dans un espace où il est permis de sentir, de toucher…
Dans le programme de City Farm School, en plus d’apprendre le métier de producteur maraîcher en milieu urbain, on y expérimente la vente des produits cultivés ainsi que l’animation d’ateliers variés gratuits pour la communauté.
Enfin, P.A.U.S.E. (Production agricole urbaine soutenable et écologique) expérimente la culture de diverses plantes sur le campus de l’Université de Montréal en plus de mettre l’accent sur l’importance de la biodiversité de l’habitat urbain.
Béatrice Lefebvre