Source: CRAPAUD UQAM
Dans un contexte de transition écologique et où les problématiques socio-écologiques prennent une plus grande importance sociétale, plusieurs initiatives émergent ces dernières années dans le but de favoriser et faciliter cette transition. L’une des plus inspirante nous semble être la pratique de l’agriculture urbaine en milieu universitaire. En effet, depuis quelques temps, la plupart des universités québécoises ont mis sur pieds des initiatives en agriculture urbaine dans leur campus. Notre visite au Collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable de l’Université du Québec à Montréal (CRAPAUD) constitue l’une d’entre elles.
Le CRAPAUD a officiellement été crée en 2009 avec comme mission de « promouvoir par la recherche, la sensibilisation, la réappropriation et l’action, une agriculture, un aménagement et un entretien paysager respectueux de l’environnement en utilisant le jardin urbain et le compostage en milieu institutionnel comme laboratoire expérimental d’éducation populaire » (CRAPAUD, 2011). Plus simplement, la mission première de l'organisme est de promouvoir et sensibiliser la population aux vertus de l’agriculture urbaine. Ce collectif dispose de trois jardins terrasses (donc un au 6e étage du pavillon de Design que nous avons pu voir lors de notre récente visite) et de cinq jardins urbains au sol où se cultive des produits telles les légumes, les herbes fines et autres. Aussi, depuis 2011 on y pratique l’apiculture. Il est important de reconnaître la richesse des initiatives en agriculture urbaine en milieu universitaire. Ces projets contribuent à l’apprentissage de savoirs et du savoir-faire sur différentes problématiques liées au développement durable, à la promotion l'éducation relative à l'environnement et à la mobilisation citoyenne.
Toutefois, l’implantation de l’agriculture urbaine au sein des universités renvoie aussi à la question de la gestion des espaces. En effet, il n’est pas toujours évident de faire interagir le milieu académique et le milieu administratif responsable de la gestion des immeubles et de terrain de l’université. Lorsqu’on sait par exemple que pour certaines universités telles que l’UQAM, implanté au cœur du centre urbain de Montréal, l’occupation de l’espace constitue un enjeu majeur, on comprend pourquoi dans certains cas, bon nombre de projets en agriculture urbaine pour des raisons parfois d'ordre esthétique, sécuritaire ou idéologique rencontrent des difficultés à s’établir ou même à se développer. Cependant, dans le souci de suivre la tendance sociétale, de répondre à ses attentes, de renvoyer une image positive de fierté environnementale et un engagement profond à certaines valeurs, la pratique de l’agriculture urbaine en milieu universitaire a encore de long jour devant elle.
Alexandra
Dans un contexte de transition écologique et où les problématiques socio-écologiques prennent une plus grande importance sociétale, plusieurs initiatives émergent ces dernières années dans le but de favoriser et faciliter cette transition. L’une des plus inspirante nous semble être la pratique de l’agriculture urbaine en milieu universitaire. En effet, depuis quelques temps, la plupart des universités québécoises ont mis sur pieds des initiatives en agriculture urbaine dans leur campus. Notre visite au Collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable de l’Université du Québec à Montréal (CRAPAUD) constitue l’une d’entre elles.
Le CRAPAUD a officiellement été crée en 2009 avec comme mission de « promouvoir par la recherche, la sensibilisation, la réappropriation et l’action, une agriculture, un aménagement et un entretien paysager respectueux de l’environnement en utilisant le jardin urbain et le compostage en milieu institutionnel comme laboratoire expérimental d’éducation populaire » (CRAPAUD, 2011). Plus simplement, la mission première de l'organisme est de promouvoir et sensibiliser la population aux vertus de l’agriculture urbaine. Ce collectif dispose de trois jardins terrasses (donc un au 6e étage du pavillon de Design que nous avons pu voir lors de notre récente visite) et de cinq jardins urbains au sol où se cultive des produits telles les légumes, les herbes fines et autres. Aussi, depuis 2011 on y pratique l’apiculture. Il est important de reconnaître la richesse des initiatives en agriculture urbaine en milieu universitaire. Ces projets contribuent à l’apprentissage de savoirs et du savoir-faire sur différentes problématiques liées au développement durable, à la promotion l'éducation relative à l'environnement et à la mobilisation citoyenne.
Toutefois, l’implantation de l’agriculture urbaine au sein des universités renvoie aussi à la question de la gestion des espaces. En effet, il n’est pas toujours évident de faire interagir le milieu académique et le milieu administratif responsable de la gestion des immeubles et de terrain de l’université. Lorsqu’on sait par exemple que pour certaines universités telles que l’UQAM, implanté au cœur du centre urbain de Montréal, l’occupation de l’espace constitue un enjeu majeur, on comprend pourquoi dans certains cas, bon nombre de projets en agriculture urbaine pour des raisons parfois d'ordre esthétique, sécuritaire ou idéologique rencontrent des difficultés à s’établir ou même à se développer. Cependant, dans le souci de suivre la tendance sociétale, de répondre à ses attentes, de renvoyer une image positive de fierté environnementale et un engagement profond à certaines valeurs, la pratique de l’agriculture urbaine en milieu universitaire a encore de long jour devant elle.
Alexandra